Grande Loge Féminine de Belgique •
Vrouwengrootloge van België

Exil

Sœurs, mes Sœurs
Marie, Myriam, Meryam,
Ne voyez-vous rien venir ?
Nous voyons la route qui poudroie
Sous les pas d’hommes qui guerroient.
Sœurs, mes Sœurs,
Hana, Shannah, Anne,
Ne voyez-vous rien venir ?
Nous voyons au loin sur le chemin des femmes, des enfants,
Des hommes aussi
Qui fuient, ils sont blancs, noirs ou basanés
Tous saisis d’un même effroi,
Ils sont chrétiens, juifs, musulmans ou autres encore,
Tous unis en une identique errance sur les chemins de l’exil…
Sœur, ma Sœur, quel que soit ton nom, ton origine, ton pays ou tes croyances
Donne-moi ta main et prend la mienne…
Contre leurs armes nos larmes ne peuvent rien
Alors unissons nos mains et nos cœurs en une chaine, une chaine d’amour fraternel et de solidarité,
Une chaine pour crier notre volonté de liberté et de tolérance,
De respect et d’égalité,
Une chaine qui courrait tout autour de la terre, unissant les gens de bonne volonté qui travailleraient à un monde sans violences, sans haines.
Sœur, ma Sœur imagine….
Un monde sans guerres, un monde dans lequel les valeurs les plus fondamentales des Droits de l’Homme et du Citoyen seraient respectées.
Imagine…
Ce monde-là, ma Sœur tu peux y contribuer en faisant rayonner à l’extérieur ce que tu reçois à l’intérieur.
La route sera ardue et longue, ce ne sera pas demain, ni même sans doute après demain
Que tu pourras percevoir le résultat de ton travail,
Mais Sœur, ma Sœur, n’abandonne pas …, tends la main, ouvre ton cœur et un jour…
…Imagine….
Parfois le rêve devient réalité….

Janine

Nota van de redactie : vermits het hier om een gedicht gaat, hebben we het niet vertaald