Paroles et Réflexions de Maçonnes
Réflexions de Maçonnes
LE SENS ET L’ABSURDE
La jeune Franc-Maçonne qui frappe à la porte de la Loge est en quête de sens, elle a souhaité intégrer notre Ordre pour donner du sens à sa vie. Des questions la taraudent, sur sa raison d’être, son existence, une explication de sa place dans l’Univers.
Pourquoi j’ai choisi un Atelier féminin…
Si la Franc-Maçonnerie est un ordre initiatique traditionnel et une alliance universelle fondée sur la Fraternité, les membres qui la composent sont tout naturellement des hommes et des femmes.
En 1972, des Sœurs françaises de la Grande Loge Féminine de France ont été invitées par des Frères belges du Grand Orient de Belgique à venir exposer ce qu’étaient leurs objectifs, leur fonctionnement et surtout leur manière de travailler.
Elles ont éveillé chez les profanes présentes dont j’étais, un enthousiasme singulier mais aussi une longue série de questions pour évaluer les motivations à répondre « oui, cela m’intéresse ».
Nos outils nous permettent-ils de passer de l’avoir à l’être ?
« Avoir » implique l’idée de matérialité et de possession, avoir quelque chose à soi, pour soi. « Etre », à l’inverse, correspond à un état intérieur qui inclut le corps, la prise de conscience de celui-ci, et le mental.
La transmission, legs universel
Un legs est un héritage requérant une relation particulière entre le légataire et l’héritier, sans qu’il n’y ait filiation.
Le legs universel est une transmission à titre gratuit d’un patrimoine immatériel, moral et philosophique. C’est un don de soi.
L’Homme a toujours manifesté la volonté de donner en héritage les fruits de ses découvertes ou de ses observations dans le monde familial, scolaire, professionnel ou autre.
En famille, outre ses secrets bien gardés, les us et coutumes nous étaient transmis par le vécu ou le récit de nos aïeux ; un savoir hérité du passé, souvent répété de génération en génération.
L’écoute
Ce texte répond à ce que les Franc-Maçonnes attendent de la Franc-Maçonnerie, soit un lieu de rencontre et de partage pour discuter de sujets qui les préoccupent. Les échanges permettent d’évoluer personnellement.
Même pas peur (5/5) : Conclusion
On ne peut plus continuer comme ça : occulter les problèmes dans l’attente d’une solution miracle ; occulter les peurs, qui nous rattrapent et nous immobilisent. Il nous faut revoir nos façons d’être dans la nature et parmi les hommes, et modifier nos schémas mentaux … ce qu’il y a sans doute de plus difficile.
Même pas peur (3/5) : radicalisme
Aujourd’hui, des jeunes gens qui ont grandi parmi nous se perdent dans des idéologies extrémistes et des actions terroristes, dont leurs concitoyens sont les victimes. Plutôt que s’enfermer dans la peur, comment comprendre, et que faire ? Les causes et les modalités de la radicalisation sont multiples. Le facteur idéologico-religieux n’explique pas tout. La radicalisation trouve son origine dans la vie de tous les jours.
Même pas peur (4/5) : Précarité
Par peur, par gêne ou par simple mépris, nous n’osons pas regarder en face les visages de ceux qui incarnent la misère et l’échec de notre système, qui avait pourtant l’ambition de ne laisser personne dans l’extrême pauvreté. Autrefois, le SDF était le marginal, l’Autre ; aujourd’hui, il est devenu un symbole des ravages de la crise. L’image du sans-abri clochard alcoolique est dépassée car la précarité n’épargne personne.
Même pas peur (2/5) : Développement durable
Dans son livre « La guérison du monde », Fréderic Lenoir nous parle des trois poisons qui intoxiquent l’homme : la convoitise, le découragement et la peur. À chacun de ces poisons, il oppose une solution et ainsi passe « de la convoitise à la sobriété heureuse, du découragement à l’engagement, et de la peur à l’amour ».