Grande Loge Féminine de Belgique •
Vrouwengrootloge van België

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
 

avril 2019

Même pas peur (5/5) : Conclusion

On ne peut plus continuer comme ça : occulter les problèmes dans l’attente d’une solution miracle ; occulter les peurs, qui nous rattrapent et nous immobilisent. Il nous faut revoir nos façons d’être dans la nature et parmi les hommes, et modifier nos schémas mentaux … ce qu’il y a sans doute de plus difficile.

Même pas peur (3/5) : radicalisme

Aujourd’hui, des jeunes gens qui ont grandi parmi nous se perdent dans des idéologies extrémistes et des actions terroristes, dont leurs concitoyens sont les victimes. Plutôt que s’enfermer dans la peur, comment comprendre, et que faire ? Les causes et les modalités de la radicalisation sont multiples. Le facteur idéologico-religieux n’explique pas tout. La radicalisation trouve son origine dans la vie de tous les jours.

Même pas peur (4/5) : Précarité

Par peur, par gêne ou par simple mépris, nous n’osons pas regarder en face les visages de ceux qui incarnent la misère et l’échec de notre système, qui avait pourtant l’ambition de ne laisser personne dans l’extrême pauvreté. Autrefois, le SDF était le marginal, l’Autre ; aujourd’hui, il est devenu un symbole des ravages de la crise. L’image du sans-abri clochard alcoolique est dépassée car la précarité n’épargne personne.

Même pas peur (2/5) : Développement durable

Dans son livre « La guérison du monde », Fréderic Lenoir nous parle des trois poisons qui intoxiquent l’homme : la convoitise, le découragement et la peur. À chacun de ces poisons, il oppose une solution et ainsi passe « de la convoitise à la sobriété heureuse, du découragement à l’engagement, et de la peur à l’amour ».

Même pas peur (1/5) : Introduction

Aujourd’hui, oui, nous avons peur. Les dangers sont nombreux, menaçants.

Il y a notre planète mise à mal, qui s’étiole et se vide de ses richesses. Il y a les humains, toujours plus nombreux ; migrants depuis les origines, ils ne savent plus où aller. Il y a nos sociétés qui convulsent ; à coups de déchirures, d’effondrements, d’explosions, on dirait que s’ouvre une faille qui voudrait les traverser de part en part pour couper en deux les populations : ceux dont la société a besoin, et les autres.

Donc oui, il y a de quoi avoir peur.

Alors quoi. Fuir ou se cacher ? Mais où ? Faire le mort ou attaquer ? Mais qui ?